De : Henri-Georges Clouzot /
1960 / France, Italie / 2H07Drame
Dominique Marceau est accusée d’avoir tué avec préméditation son amant, Gilbert Tellier, un musicien de talent par ailleurs fiancé à sa sœur, Annie. Devant le jury d’assises, Dominique se défend alors que tout l’accuse : son enfance difficile, ses mœurs libres. Dominique s’est mis en tête de séduire Gilbert pour ennuyer sa sœur, la trop sage et studieuse Annie. Puis, devenue la maîtresse de Gilbert, elle s’est laissée prendre au piège de l’amour-passion
Construit comme un puzzle narratif passionnant, La Vérité distille à la perfection le doute et le questionnement chez le spectateur. A travers cette quête de la vérité, Clouzot nous livre une critique moderne et acérée de la société bourgeoise de l’époque. Le jury hypocrite reproche bien moins à Dominique (Brigitte Bardot) d’avoir commis un meurtre que d’avoir mené une existence libre, au mépris des normes de bien séance attribuées aux femmes. – La critique d’Atmosphères 53.
Dans le cadre de ciné-club des salles mayennaises 2019/2020
mercredi 6 novembre 2019
20:30 CinéMajestic, Ernée - CINE-CLUB des salles mayennaises
mardi 12 novembre 2019
20:30 Le Palace, Château-Gontier - CINE-CLUB des salles mayennaises
mercredi 13 novembre 2019
mardi 19 novembre 2019
20:30 Vox, Renazé - CINE-CLUB des salles mayennaises
20:30 Cinéma Yves Robert, Evron - CINE-CLUB des salles mayennaises
jeudi 21 novembre 2019
20:00 Le Vox, Mayenne - CINE-CLUB des salles mayennaises / Séance présentée par Atmosphères 53
Réalisateur : Henri-Georges Clouzot
Scénario : Michèle Perrein, Jérôme Geronimi, Christiane Rochefort, Vera Clouzot, Henri-Georges Clouzot
Interprètes : Brigitte Bardot, Paul Meurisse, Charles Vanel
Photographie : Armand Thirard
Distributeur : Les Acacias
Henri-Georges Clouzot débute sa carrière de réalisateur en 1942 avec le film L'assassin habite au 21. Son deuxième film, Le Corbeau, qu'il réalise en pleine Occupation, dénonce en filigrane la société française souffrant alors de la délation. Cela concourt à la célébrité du cinéaste, mais lui vaut à la Libération une suspension professionnelle jusqu'en 1947, date à laquelle il réalise Quai des Orfèvres avec Louis Jouvet. Réaliste et noir, ce film confirme les tendances du cinéaste à explorer les profondeurs obscures de l'âme humaine. Il poursuite avec Manon, primé du Lion d’Or à la Mostra de Venise. Avec Le salaire de la peur en 1953, Clouzot revient à son genre préféré et remporte la Palme d'or à Cannes. Contraint à la suite d'un infarctus d'arrêter le tournage de L'Enfer en 1964, Henri-Georges Clouzot meurt le 12 janvier 1977, laissant derrière lui l'une des œuvres les plus importantes du cinéma français d'après-guerre.