L’homme qui tua Don Quichotte
En 1969, après avoir débuté une carrière de dessinateur, Terry Gilliam est invité à rejoindre la troupe comique des Monty Python. En 1977, il se lance seul dans la réalisation avec un premier long métrage Jabberwocky, qui dévoile déjà la facette fantaisiste et hors-norme du cinéaste. Il enchaîne avec Bandits, bandits (1981) et surtout Brazil (1985), une oeuvre visionnaire que beaucoup considèrent comme son plus grand film. S’en suivent des films empreints de fantastique comme Les Aventures du baron de Münchausen (1988), la fable contemporaine Le roi pêcheur (1991) et le futuriste L’Armée des 12 singes (1995), puis retour à la réalité avec Las Vegas parano (1998), l’adaptation déjantée du roman homonyme de Hunter S. Thompson.
En 2001, Terry Gilliam débute le tournage de L’Homme qui tua Don Quichotte mais les pépins les plus divers s’accumulent sur le plateau à tel point que le projet tombe à l’eau. Deux ans plus tard sortira en salles le documentaire Lost in la mancha, qui retrace le tournage-catastrophe de ce film maudit qui sortira finalement en 2018, et qui sera le film de clôture du festival de Cannes 2018.