De : Nabil Ayouch /
2018 / France / 1h59Drame
À Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte…
dimanche 22 avril 2018
19:00 Cinéma Yves Robert, Evron
18:30 Le Palace, Château-Gontier
lundi 23 avril 2018
20:30 Cinéma Yves Robert, Evron
20:30 Le Palace, Château-Gontier
mardi 24 avril 2018
Réalisation : Nabil Ayouch
Scénario : Nabil Ayouch, Maryam Touzani
Interprètes : Maryam Touzani, Arieh Worthalter, Abdelilah Rachid, Dounia Binebine…
Image : Virginie Surdej
Musique : Caroline Chaspoul, Eduardo Henriquez
Distribution : Ad Vitam
Après trois années de cours de théâtre, Nabil Ayouch s'oriente vers la réalisation. Il débute par la publicité en 1992 et la même année signe son premier court-métrage Les pierres bleues du désert avec Jamel Debbouze. En 1997, il réalise son premier long-métrage Mektoub qui remporte un énorme succès au Maroc.
Il réalise son deuxième film en 2000, Ali Zaoua prince de la rue, l'histoire émouvante d'enfants sans abris confrontés à la violence de la rue. Fort de ses succès, il poursuit sa carrière avec Une minute de soleil en moins, en 2003. Le cinéaste revient quatre ans plus tard au cinéma, avec Whatever Lola Wants, où il suit le parcours d'une danseuse orientale qui rêve d'apprendre auprès de son modèle, l'hypnotique Ismahan, jouée par Carmen Lebbos. Il s'attèle ensuite à un documentaire, My Land, qui donne la parole aux exilés palestiniens, expulsés de leurs propres villages lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Nabil Ayouch se fait à nouveau l'ambassadeur du Maroc aux Oscars avec Les Chevaux de Dieu en 2012, qui traite de la radicalisation religieuse d'un jeune marocain et de son impact sur sa famille. Il réalise ensuite Much Loved, sur les prostituées de Marrakech. Malgré une reconnaissance internationale avec notamment une sélection au Festival de Cannes dans la Quinzaine des réalisateurs, le film est violemment critiqué puis censuré au Maroc.