


de Gianfranco Mingozzi / 1962 / Italie / 0h19Documentaire
Le film documente les travaux de l’anthropologue Ernesto De Martino dans la région du Salento.
La tarentule (ou tarente) est une grosse araignée de la campagne des Pouilles, dont la piqûre procure une enflure douloureuse. A l’époque de la moisson, les paysans qui travaillent pieds nus, sont parfois piqués par la tarentule : ce sont les « tarentolati » (ou tarentati). La piqûre de la tarentule n’est absolument pas venimeuse, mais dans la croyance populaire, où se mêlent des traditions païennes et religieuses ainsi que des composantes subjectives relevant de la phobie sexuelle, celui qui est victime de la contagion est en quelque sorte possédé par le « Mal », par le « Diable » et acquiert avec le temps un véritable statut de malade, comparable au sujet atteint d’hystérie ou d’épilepsie. Dans la tentative de se libérer de la maladie, les « tarantati » s’abandonnent à des mouvements convulsifs (c’est de là que dérive à l’origine de la tarentelle, danse populaire du Midi de l’Italie), accompagnée d’une musique obsédante, dont le rythme devient toujours plus rapide.
Dans le cadre de la résidence artistique de la chorégraphe Johanna Rocard – Le Kiosque
mardi 24 février 2026
20:00 Le Vox, Mayenne - Carte blanche à la chorégraphe Johanna Rocard en sa présence
Réalisation : Gianfranco Mingozzi
Voix off : Salvatore Quasimodo
Image : Klaus Hellwig, Ugo Piccone
Musique : Diego Carpitella
Distribution : SFAV, EYE