A dark, dark man

de Adilkhan Yerzhanov / 2019 / Kazakhstan, France / 1H50Policier

Bekzat est un jeune policier qui connait déjà toutes les ficelles de la corruption des steppes kazakhes. Chargé d’étouffer une nouvelle affaire d’agressions mortelles sur des petits garçons, il est gêné par l’intervention d’une journaliste pugnace et déterminée. Les certitudes du cow-boy des steppes vacillent.

Mais quel sublime polar stylisé que voilà ! Mélange de western, de film noir et d’absurde, le réalisateur de La Tendre indifférence du monde nous offre une fable sur la corruption, la faiblesse humaine et les rapports entre pouvoir et morale, dans l’aridité des steppes kazakhes. Le réalisateur s’inspire également du cinéma français, certaines scènes pouvant évoquer le burlesque mutique de Tati, d’autres les films noirs de Melville. On ne peut s’empêcher de penser aussi à Tarantino ou aux frères Coen dans les scènes de violence par l’absurde. Sur une musique minimaliste envoûtante et planante, la violence et la noirceur côtoient le jeu, l’innocence et la poésie, avec beaucoup d’intelligence et de force. – Audrey Bénesse, directrice artistique et programmatrice d’Atmosphères 53 

 

Interdit aux moins de 12 ans

Distribution

Réalisation : Adilkhan Yerzhanov
Scénario : Adilkhan Yerzhanov
Interprètes : Daniar Alshinov, Dinara Baktybaeva, Teoman Khos …
Compositeur : Galymzhan Moldanazar
Photographie : Aydar Sharipov
Distributeur : Arizona Distribution

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